Imaginez si nous avions l’opportunité de faire une enquête massive où nous pourrions poser cette même question aux formulateurs de matériaux de friction du monde entier.
Ils répondraient probablement le fer en premier, probablement suivi du cuivre, du zinc, de l’étain, peut-être de l’aluminium… Mais sûrement pas du bismuth ! Cela ressemble à du métal assez exotique, n’est-ce pas ? Si vous pensez toujours que ce métal est davantage utilisé dans les laboratoires de recherche que dans les installations industrielles, vous feriez mieux de laisser le XXe siècle derrière vous et de vous plonger dans les tendances environnementales des années 2020.
Il est vrai cependant que le bismuth avait peu d’applications commerciales au tournant du siècle, et ceux qui l’utilisaient en nécessitaient généralement de petites quantités par rapport aux autres matières premières.
Plusieurs des nouvelles applications telles que l’usinage de l’acier, le brasage sans plomb et la galvanisation avaient une taille et un potentiel de croissance suffisants pour exercer une pression intense sur la demande de bismuth, et bien sûr elles l’ont fait !
Encore plus. En effet, ce métal est actuellement utilisé à grande échelle dans des applications telles que les composants électroniques fins, les antibactériens, l’ingénierie tissulaire, les biocapteurs, etc.
Cet impact immédiat a rendu possible l’utilisation du bismuth dans l’industrie de la friction. Alors revenons en arrière et réfléchissons que tandis que le prix des métaux comme l’étain et l’antimoine continue d’augmenter et de devenir de plus en plus volatil, le bismuth fait exactement le contraire. et il n’est pas prévu que cette situation puisse changer de sitôt !
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